Crédit photo : Torsade de Pointes - Sous licence Creative Commons
Propriété privée
Frise chronologique
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1418-1422
Construction initiale
Construction initiale 1418-1422 (≈ 1420)
Lancelot de Bar fait édifier l'hôtel sur la partie est des fortifications.
1435
Droit de construction
Droit de construction 1435 (≈ 1435)
Le seigneur d'Allègre accorda à huit familles nobles le droit d'y construire leurs demeures.
XVIIe siècle
Rénovation majeure
Rénovation majeure XVIIe siècle (≈ 1750)
Importants remaniements, construction d'un corps de logis rectangulaire.
15 septembre 1993
Classement historique
Classement historique 15 septembre 1993 (≈ 1993)
L'hôtel est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Hôtel (cad. B 2175) : inscription par arrêté du 15 septembre 1993
Personnages clés
Lancelot de Bar
Capitaine du château d'Allègre, constructeur de l'hôtel.
Seigneur d'Allègre
Seigneur ayant accordé le droit de construction aux familles nobles.
Origine et histoire de l'Hôtel de Bar
L'hôtel de Bar est un hôtel particulier situé à Allègre, dans le département de la Haute‑Loire, en région Auvergne‑Rhône‑Alpes. Il fait partie d'un groupe de six hôtels bâtis le long de la première enceinte de la ville, laquelle était défendue par onze tours reliées par des courtines. En 1435, le seigneur d'Allègre accorda à huit familles nobles le droit d'y construire leurs demeures pour se protéger en cas de siège. Lancelot de Bar, capitaine du château d'Allègre de 1418 à 1422, fit édifier l'hôtel sur la partie est des fortifications. Au XVIIe siècle, l'édifice fut vendu et le nouveau propriétaire entreprit d'importants remaniements, notamment la construction d'un corps de logis rectangulaire accolé à la tour d'escalier. L'ensemble se compose d'un corps de bâtiment allongé, flanqué au centre de sa façade nord, côté cour, d'une tourelle d'escalier, et prolongé au nord par un second bâtiment ne présentant qu'une façade sur le jardin, accessible par des terrasses. À l'extérieur, la tourelle conserve des ouvertures à encadrement mouluré datées du XVe ou du XVIe siècle, tandis que les autres façades sont percées de baies ouvertes au XVIIe siècle. À l'intérieur, chaque étage est compartimenté en pièces en enfilade et comprend de petites pièces de service, telles que des alcôves et des souillardes. Au rez‑de‑chaussée, l'ancienne cuisine était chauffée par une cheminée monumentale ; il n'en subsistent que les piédroits ornés de colonnettes à base prismatique, le manteau ayant été scié et remplacé par une poutre en bois. Au XIXe siècle, les chambres ont été dotées de boiseries et d'alcôves ainsi que de cheminées en bois peintes en faux marbre. L'hôtel est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 15 septembre 1993.